Voilà, nous avons bénéficié de 2 semaines de répit. Mais aujourd'hui son état s'est brusquement détérioré et nous avons dû retourner chez le véto sans espoir de retour.
Elle restera dans nos cœurs.
Elle avait prévenu que la piqure de cortisone pouvait avoir un effet spectaculaire et que, sans guérir, elle améliorerait sa qualité de vie.
C'est le cas.
Elle va de mieux en mieux et reprend ses petites habitudes.
Bien sûr son effet ne sera pas éternel mais tant qu'il sera efficace on pourra renouveler le traitement.
C'est un plaisir de retrouver la jolie petite chatte de la photo de l'en-tête après avoir vu la petite chose pantelante qu'elle était dimanche. Profitons !
La perf a été efficace. Nous gagnons un petit sursis. Nous retrouvons le sourire, tristounet le sourire mais sourire quand même.
Noisette est chez le véto, sous perf. Le pronostique est réservé. Insuffisance rénale et hépatique c'est beaucoup pour une minette de presque 17 ans. Verdict dans 48 h. Je pense que le véto l'a fait autant pour elle que pour nous afin que nous ayons le temps de nous préparer à la décision que nous allons peut être devoir prendre. Ça me fait mal au cœur de la savoir là bas toute seule mais je garde espoir.
Je sais qu'il y a des situations plus tristes et des cas plus graves mais elle, c'est ici et maintenant.
Catherine, dans la cuisine, avec........ Je vous épargnerai ce détail.
Je trouve les petits mulots charmants mais je n'en veux pas chez moi (même si mon côté gaucho me rappelle qu'en extrapolant un peu je flirte dangereusement avec certains thèmes chers à l'extrême droite).
Je disais donc : je les trouve charmants..... dans la nature. Je compatis au sort que leur fait mon chat. Chat qui du reste doit avoir le flaire d'une chaufferette car j'en ai vus venir se nourrir dans sa gamelle sans que ça réveille son instinct de chasseur. A moins qu'il ne veuille pas bosser à la maison.
En conséquence je prends des mesures drastiques quand de petites crottes apparaissent dans le placard sous l'évier et/ou que mon sac poubelle est grignoté. j'installe une tapette à souris avec un bout de croûte de comté et généralement le matin en me levant je joue les croque-morts.
Aujourd'hui, pas de bol pour nous deux, la bestiole s'était fait prendre au milieu du corps et avait encore un souffle de vie et donc, j'ai dû l'achever.
Pas la première fois que ça m'arrive et sans doute pas la dernière.
Il est clair que ne pouvant ni les empêcher d'entrer ni les raccompagner dehors manu militari je n'ai d'autre solution que de les trucider si je ne veux pas en être envahie.
Ma déontologie personnelle m'interdisant de laisser souffrir une bête, je me transforme donc en exécuteur des basses oeuvres mais je peux vous dire que, le matin, avant le petit déjeuner (ce serait sans doute aussi difficile à n'importe quel moment de la journée), c'est une chose que je vis très mal et dont je me passerais volontiers.
Maintenant il faut que je me surveille, j'ai un peu trop tendance à me répandre par ici ces temps ci. Vivement le printemps.
Mon coin de banlieue n'est pas seulement constitué d'immeubles, de pavillons et de zones commerciales. Même si les champs qui y étaient encore cultivés il y a 35 ans ont disparus les uns après les autres il nous reste encore des espaces de nature "naturels". La vallée de l'Orge en est un. Le dimanche on y croise des promeneurs à pieds, en vélo, en trottinette et même à cheval.
Au gué les cavaliers ont permis à leurs chevaux de se rafraîchir. Le blanc à d'abord battu l'eau avec sa jambe administrant une bonne douche tant à son ventre qu'à sa cavalière.
Puis il a longuement hésité, il se serait bien couché dans l'eau, il s'inclinait sur le côté, j'y vais, j'y vais pas. Les piétons massés sur la berge, rigolards, attendaient que la cavalière prenne un bain.
Il n'en a rien été, il a fini par regagner la rive avec ses compagnons.
Ça m'a rappelé tout le bonheur (et les courbatures) que m'ont donné ces superbes animaux que sont les chevaux lorsque j'étais plus jeune.
Qu'elle bonne idée ils ont eu ma mémère et mon pépère de faire installer des placards sous les fenêtres de leur maison.
En plus, quand elle me voit comme ça, ma mémère s'extasie sur moi et me photographie. C'est très bon pour mon ego de chat et c'est pour ça que je continuerai à honorer leur humble demeure de ma présence altière.
Me régalant à l'avance d'un plat de carottes au lard ou d'une petite carotte râpée en entrée, voire de carottes Vichy, je vais au potager pour cueillir mon déjeuner. Ah ! Que les fanes sont belles ! En me penchant j'aperçois le collet de beaux spécimens, d'un bel orange, dont je sais qu'elles sont savoureuses. Je plante la bêche, je sors la bêche et là !!!!!!
et pire encore, ici il ne reste qu'un fine pellicule de peau.
Les rats-taupes sont passés par là avant moi.
Bon, je vous rassure, ils en ont laissé. Et puis il faut bien que tout le monde vive, d'autant que ces mangeurs de racines payent un lourd tribut aux instincts de prédateur de Minouchet.
Contempler ses positions alanguies me fait fondre littéralement. Il est beau sans le savoir, c'est la grâce personnifiée.
Il n'y a pas que moi qui ai parfois du mal à manier la souris
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