La vieille boite aux lettres des P.T.T., abandonnée, trouve une nouvelle affectation en abritant une famille de mésanges dont le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est nombreuse, j'ai compté 11 petites têtes. Pas étonnant qu'il y en ait autant autour des mangeoires en hiver.
Très jolie rencontre hier en allant chercher le courrier.
De tout petits oiseaux avec une longue queue, piaillaient sans discontinuer sur un mode suraigu et faisaient des allers et retours agités d'un arbre à l'autre.
J'ai fini par comprendre en apercevant de petites boules de plumes crispées sur les fils de fer barbelés qu'il s'agissait des cris d'alarme des parents en me voyant traîner dans le coin avec ma garde rapprochée sur les talons.
Les petites mésanges à longue queue (Aegithalos caudatus) venaient de sortir du nid et j'étais arrivée en pleine leçon de vol.
Il m'a fallu au moins 20 photos pour en avoir 2 à peu près nettes et avec quelque chose dessus. Ce sont les limites des appareils, même les plus performants par ailleurs, quand il y a du soleil et que l'on n'a que l'écran pour viser. Quant à faire une vidéo les parents étaient bien trop rapides pour tenter de les attraper en images.
Non je ne suis pas partie pour des terres lointaines. Il m'a suffit d'aller faire le tour du lac Beauséjour à Saint-Rémy-lès-Chevreuse pour admirer ce joli palmipède.
Toute seule de son espèce, elle a bien essayé d'aller copiner avec les oies bernaches du Canada mais celles-ci lui ont dédaigneusement tourné le dos.
Pour la petite histoire j'ai dû supprimer le son de la vidéo car le souffle du vent rendait son sifflement inaudible. Sifflement qui me ferait opter pour une ouette d'Egypte de sexe masculin si j'en crois les indications données par Oiseaux.net à ce sujet.
Je passe pas mal de temps à regarder les petits oiseaux qui fréquentent les différentes mangeoires installées au jardin.
Ça m'a permis d'observer la sitelle torchepot en train de coincer la graine de tournesol entre 2 pierres du muret afin de pouvoir la casser et en manger l'intérieur plus aisément.
Bien sûr, le temps que j'aille chercher l'apn pour en faire un petit film à partager ici, la belle à changé de table et je suis restée bredouille.
Son surnom de torchepot lui vient du fait qu'elle pétrit la boue et l'argile avec de la salive afin de rétrécir l'entrée des cavités et des vieux nids dans lesquels elle s'installe.
Généralement je les aperçois fugitivement, un jour, je les repère à leur couleur chatoyante, puis je ne les revois plus pendant un an.
Hier j'ai eu de la chance, ils m'ont laissé le temps d'aller chercher l'appareil photo et de changer l'objectif et, en recadrant une des 15 photos que j'ai prises, j'ai réussi à en avoir un à peu près net.
Ils étaient 3, deux messieurs et une dame. Beaucoup plus discrète comme souvent chez les oiseaux, elle reste invisible sur les clichés. Ils étaient en train de se régaler des bourgeons des bouleaux.
Sinon, ici, il fait un soleil splendide et un froid de gueux. Une journée d'hiver comme je les aime.
Dimanche, après le restaurant, nous avons fait une promenade digestive autour du lac de Viry-Chatillon. Les occupants du lieu sont venus regarder ces drôles de bestiaux qui déambulaient sur la terre ferme.
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