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Je vais presque toujours du même point A au même point B, à moins que ce ne soit du point B au point A.
Depuis octobre 1963 je voyage sur la ligne C du RER. Ça fait un bail. A l'époque Saint-Michel ne s'était pas vu adjoindre Notre-Dame et Orsay n'était encore qu'une gare.
Vous n'imaginez pas le nombre d'itinéraires qu'on peut emprunter pour aller de l'une à l'autre de ces stations. Un coup rive droite, un coup rive gauche et même, pourquoi pas, en zigzag de l'une à l'autre rive de la Seine.
Le jour de Pompéi le chemin pour aller d'une gare à l'autre est donc passé par le Bon Marché alors que le jour d'Alexandre le Grand il faisait un crochet par la rue Saint-Honoré avant de reprendre le quai de la Mégisserie puis de traverser l'île de la Cité.
En passant contempler un rayon de soleil sur l'Opéra Garnier et les teintes pastel du ciel de Paris.
Le kiosque des noctambules, bouche de métro décorée par Jean-Michel Othoniel.
La mairie du ler arrondissement et son beffroi.
Quitte à rêver rêvons grand, ça ne coûte pas plus cher. J'adorerais habiter dans l'île de la Cité
Sur l'autre rive les saules pleureurs commençaient à verdir.
Le Pont Neuf et la voie sur berges
Le pont Neuf, la coupole de l'Institut et Madame La Tour Eiffel et toujours le ciel pastel.
Une dernière photo avant de reprendre mon train. Notre-Dame à qui j'ai donné un petit air de tour de Pise.
L'exposition sur Alexandre le Grand au Louvre est sur le point de prendre fin et ça a été l'occasion d'une sortie entre fiiiilllles avec Emma et sa maman.
Outre le plaisir de voir les objets et surtout les sculptures (j'adore la sculpture) ça a été l'occasion d'une balade dans Paris et de quelques photos.
Une nouvelle façon de ce déplacer, écologique, les vélos-taxis. Contrairement à ce que je pensais ce n'est pas exorbitant puisque le prix est celui d'un ticket de bus. En plus, comme ces tricycles bénéficient d'une assistance électrique, mon poids ne serait même pas un problème pour le chauffeur. Je crois que je vais approfondir la question histoire de me promener dans Paris autrement.
Ça a aussi été l'occasion de découvrir le Carrousel du Louvre que je ne connaissais que de nom et d'un café au Starbucks Coffee.
Ignare que je suis, je me demandais bien ce qu'il pouvait y avoir à exposer dans un musée consacré à Maillol. Et pour cause, je seul Maillol que je connaissais était Félix Mayol. Là, outre l'orthographe différente, il s'agit d'Aristide et ça change tout. A voir les oeuvres exposées cet artiste aimait beaucoup les femmes dévêtues, ce qu'il en a tiré est de toute beauté.
Nous avons même poussé jusqu'au 2ème étage pour visiter l'exposition Ra'Anan Levy. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je n'irai pas jusqu'à accrocher une de ses oeuvres au mur de mon salon (en admettant que j'en ai les moyens).
Mais ce n'est pas pour ça que j'étais là. Le but de ma sortie était avant tout l'exposition sur Pompéi, site que je rêve depuis longtemps de visiter. CopineChérie en revenait et a trouvé que c'était un bon complément à ce qu'elle avait vu là-bas.
De beaux objets, des explications et un documentaire fort intéressants m'ont donné encore plus l'envie d'aller voir Pompéi de plus près.
Ensuite nos pas nous ont menées vers La Marlotte, restaurant fort sympathique, où nos jambes ont repris quelques forces (pour la langue ce n'était pas nécessaire, merci. Pour le bavardage nous avons un entraînement qui pourrait nous valoir un podium si c'était une discipline olympique).
Il faisait beau et la balade pour rejoindre mon RER a été un plaisir. Mes pieds ont poussé un ouf de soulagement qui a dû s'entendre dans tout l'immeuble quand j'ai retiré mes chaussures.
Nous avons sacrifié à la tradition consumériste en allant visiter un marché de Noël. Le temps gris et maussade n'a pas été propice à prendre des photos.
Nous avons croisé de drôles de bêtes
Le père Noël
Et visité une très jolie exposition de crèches de tous les pays.
Il y avait beaucoup de chalands mais il m'a semblé que bien peu mettaient la main au porte-monnaie. Le mien est resté dans ma poche.
Normal après avoir hésité entre enfer et paradis.
Ce matin, grosse panique, ça arrive parfois, l'administration d'OB était en maintenance et on ne pouvait pas y accéder ni lire les blog.
Pour l'instant c'est encore un peu lent mais ça me permet de parfaire mon entraînement au solitaire.
En promenade l'autre jour dans les rues de notre jolie ville de Saint-MIchel-sur-Orge, GrandPère, l'iconoclaste, n'a pas manqué de repérer cette ironie du sort :
Voilà au moins qui a le mérite d'être clair pour les candidats au mariage mais qui n'est guère rassurant pour les défunts qui viennent ici pour une dernière bénédiction.
C'est toujours une balade agréable d'autant que j'avais eu des entrées gratuites et qu'il faisait un temps magnifique. Charlenri m'a accompagnée, il a failli s'étrangler en voyant les prix de certaines plantes (notamment un arbre à 1747 €) et du coup il ne me taquine plus pour mes récupérations de graines et de boutures.
Journée exceptionnelle s'il en fut. Un temps estival mais pas trop chaud, un compagnon de promenade charmant et dont l'intérêt pour ce qu'il voyait ne s'est pas démenti un seul instant malgré ses 4 ans et demi (bientôt 5, a-t-il tenu à préciser à la caisse).
Pas vraiment le temps de se promener sous les platanes ni d'admirer les parterres pourtant fort jolis.
Nous avions deux objectifs : la ménagerie et le calamar géant il ne fallait pas traîner.
Dés l'entrée, la pose s'impose, même si Victor a choisi le plus petit des rhinos, même pas peur mais quand même, faudrait pas risquer d'être désarçonné.
Nous avons pu admirer, entre autres, des tortues, un baudet du Poitou (je m'abstiendrai de faire une mauvaise plaisanterie à ce sujet en rapport avec ce qu'on voudrait nous faire prendre pour de l'actualité), des flamants roses très très roses et même des cochons d'Inde.
Une panthère de Chine top modèle qui a bien voulu nous faire un défilé de mode. Très jolie fourrure qui lui sied à merveille.
Une visite exhaustive des vivarium : serpents, grenouilles, araignées, crocodiles. Toutes bêtes charmantes très appréciées de mon jeune naturaliste.
Une crêpe sous les arbres pour refaire le plein d'énergie puis direction la grande galerie de l'évolution et le calamar géant tant attendu.
Nous en avons fait 3 fois le tour, regardé la plupart des vidéos proposées, admiré, outre notre calamar, les squelettes d'une baleine, d'un cachalot et d'un rorqual. J'en passe et des meilleurs, pour la liste se reporter au site officiel du Muséum National d'Histoire Naturelle.
Retour par le transilien toujours, petit garçon visiblement épuisé et perdu dans ses rêves d'animaux extraordinaires. N'a émergé que pour me faire remarquer que nous avions oublié de goûter. Après tant de nourriture intellectuelle il faut croire que nous n'avions plus faim de nourriture terrestre.
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