Voilà quelques gouttes de rosée qui valent bien une photo

En arrière plan cet idiot de mirabellier qui n'a rien donné pendant 12 ans et qui cette année est tellement chargé de fruits qu'une branche s'est cassée. Quand je dis qu'un sort funeste s'acharne sur moi.....

Je n'en finis pas de contempler mes pauvres plantes en train de mourir de soif.

Mes réserves d'eau de pluie sont au plus bas et la terre au pied des arbustes que j'ai arrosés mercredi en rentrant de St-Mi était déjà  sèche ce matin.

Donc, aujourd'hui, je crie "VIVE LA PLUIE", pourvu que ça dure quelques heures.

Autre bonne nouvelle : j'ai passé le clavier du portable à la bombe soufflante et c'est un miracle, il m'obéit presque au doigt et au doigt.

Non pas de la carpe et du lapin mais des corettes et du cognassier du Japon. Normal entre expat.

Mélangez vous mes chéris, faites moi plaisir. Croissez et multipliez. Vous êtes ma consolation du moment : j'ai vidé la grange de ses pots qui étaient sensés y hiberner. Sur tout ce qui y était entreposé il ne reste que 2 lauriers roses sur 6 et 2 fuschias sur 10 ou 12, quant aux boutures ........ .

En ce moment je nettoie, je nourris, je taille, je surveille la moindre petite pousse, le moindre bourgeon, la moindre feuillette, je suppute sur le remplacement de telle ou tel qui m'a lâchement laissée tomber pour cause de gelées par de plus résistantes.

Marre des rosiers qui demandent trop de soins et qui ne sont pas efficaces pour cacher la misère du pré voisin. J'aime les roses mais les morts seront remplacés par des arbustes plus épais et moins chronophages. Il est vrai aussi que la terre est de plus en plus basse au fur et à mesure que les années passent.

J'avais relayé l'opération d'Arte "Missions printemps" ici même il y a quelque temps.

Comme j'essaye d'être cohérente avec moi-même (ce qui n'est pas toujours une mince affaire je l'avoue) je me suis inscrite pour la première mission "cartographie des vers de terre".

Pour une première mission ça n'a pas été une réussite. D'abord il m'a fallu du temps pour réunir tous les accessoires nécessaires à l'observation. Piquets, ficelle, mètre pour délimiter le lieu d'observation.

Ensuite il m'a fallu préparer une potion à la moutarde, et pas n'importe laquelle en plus, les scientifiques ont de ces exigences. Je n'ai pu m'empêcher de me faire la réflexion qu'il était bien cruel d'aller arroser ces pauvres bêtes avec une telle mixture.

Pas ragoûtant n'est-il pas ?

Un premier arrosage, puis un second 15 minutes plus tard pour une bien maigre récolte.

Grosse maligne que je suis, j'avais pris une bassine rose pour les laver après les avoir récupérés avec une pince (j'ai honte de tous les mauvais traitement qu'ils ont subis de mon fait) mais pour la détermination sur la photo ce n'est pas terrible. Bien sûr, comme je les avais relâchés immédiatement avec mes plus plates excuses, je n'ai pu en faire d'autres.

Mais vous connaissez mon coté primesautier, voire même un peu grivois, et je n'ai bien sûr pas pu m'empêcher d'immortaliser la tendre rencontre entre 2 des 3 vers ramassés. Finalement je me suis sentie à moitié pardonnée de les avoir tant embêtés. 

  La suivante sera plus simple puisqu'il ne s'agira que de noter et photographier la feuillaison des noisetiers.