Un peu cafardeux nous avons pris notre dernier petit déjeuner égyptien. Ludwig n'a pas très faim !
Le minibus nous emmène vers l'aéroport. En 2003 il était en plein travaux. Maintenant il est terminé et il est magnifique.
Heureusement, encore une fois, que nous sommes accompagnés par le représentant de voyages du pharaon il règne une telle agitation au niveau de l'enregistrement que nous aurions eu du mal à nous en sortir seuls.
Bien sûr, selon la loi bien connue de l'emmerdement maximum (sans mauvais jeu de mots) Loulou commence à se sentir mal une fois que la valise contenant ses médicaments est enregistrée. Evidemment il ne veut pas avaler ceux de Grand-Père. Il sera bien obligé de s 'y résoudre tant il est malade, une fois dans l'avion, quand une hôtesse nous aura fourni un peu de miel et une cuiller. Ne pas pouvoir avaler de médicament je sais ce que c'est : j'étais comme lui et son père aussi. Cette excuse n'a pas calmé Grand-Père que l'inquiétude mettait très en colère.
Les pistes vues de la salle d'attente.
Une dernière petite photo souvenir pour la route.
Honte aux grands-parents : on nous avait confié un petit garçon en pleine forme le 9 avril et nous avons ramené une pauvre petite chose fatiguée et malade le 19. Il faut dire que le pauvret a été tiré du lit aux aurores chaque matin, rajoutez à celà la contrariété de quitter ce pays qui le fait rêver et l'appréhension du voyage en avion et vous aurez sans doute l'explication d'une partie de son malaise. Il est maintenant totalement remis et a pu retourner à l'école sans problème.
Ainsi se termine le récit de mon voyage en Egypte avec Grand-Père et Ludwig. J'en garderai un souvenir ravi et émerveillé et j'attends avec impatience notre prochain voyage.