De temps en temps un coup de gueule ça fait du bien.
Vendredi je suis tombée sur
cet article d'oxygène et bien sûr mon sang professionnel n'a fait qu'un tour.
Grâce à mon pote gogole (toujours lui) j'ai retrouvé les sites de DPAM et de La Grande Récré afin d'aller y crier mon indignation de lire de tels propos sur les profs, oeuvre d'un ancien prof probablement frustré de n'avoir obtenu la reconnaissance ni de ses pairs, ni de l'institution et probablement pas des élèves non plus. Evidemment, je brandis la seule arme dont je dispose en l'occurence : le boycott de leurs enseignes.
Une collègue vient d'attirer mon attention sur l'éditorial du dernier magazine "côté môme" distribué gratuitement dans vos boutiques.
Enseignante à la retraite je suis choquée que vous cautionniez ce genre de propos et participiez à leur diffusion.
Il va sans dire que les prochains achats pour mes petits enfants ne seront pas faits dans vos magasins.
DPAM n'a pas encore bougé mais La Grande Récré s'est fendue d'une réponse.
Madame,
Nous faisons suite à votre courriel du 27 mars concernant l'édito du magazine Côté Mômes de mars 2009.
Coté Mômes a instauré un mode de diffusion gratuite à travers un partenariat avec différents distributeurs dont notre enseigne. Ce journal est totalement indépendant de notre enseigne et il n'a jamais été prévu qu'il évoque des opinions. Comme nos clients, nous découvrons le contenu du magazine après de sa publication.
L'édito du magazine de mars 2009 est un article « polémique » que nous ne cautionnons pas. Sa rédaction est sous l'entière responsabilité de ce magazine indépendant.
Bien évidemment, nous nous retournons vers la direction de Coté Mômes pour régler cette situation susceptible de remettre en cause le partenariat qui nous lie.
Nous présentons nos excuses aux personnes qui, bien indépendamment de notre volonté, auraient pu être choquées.
Nous vous prions de recevoir, Madame, nos meilleures salutations.
Franck Mathais
Porte Parole La Grande Récré
Bien sûr je n'attends pas que l'auteur fasse des excuses pour ses propos mais j'espère qu'il tournera sa plume 7 fois dans son encrier avant d'écrire son prochain éditorial.
Ce sont les mêmes qui, après avoir bavé abondamment sur les enseignants, de préférence d'ailleurs en présence de leurs enfants, se plaignent ensuite qu'ils n'aient pas d'autorité.